Les sites choisis pour ériger les forts étaient des promontoires situés à flanc de colline ou au sommet, et à proximité de rivières et de ruisseaux, afin d’assurer l’approvisionnement en eau et la possibilité de construire des douves comme système défensif.
Parmi ceux que l’on trouve à Saint-Martin, les suivants méritent d’être mentionnés :
Tous deux sont situés dans le village de Bousoño, et leur principale caractéristique est l’utilisation, comme système défensif, unique dans la Principauté des Asturies pour ce type d’établissement, de dalles de pierre clouées ou enfoncées, et intercalées en rangées entre les douves, techniquement connues sous le nom de Caballos de Frisia (Chevaux de Frise). Ils présentent également d’autres éléments défensifs particuliers, tels que des fossés et des murs.
Il s’agit de forts de colline dépourvus de tout système de défense ou d’habitation, qui servaient probablement de points d’observation stratégiques pour les exploitations minières voisines.
Contrairement aux autres forteresses de la région, celle de Deilán est dépourvue d’éléments défensifs tels que des fossés et des murs, la structure de l’enceinte étant constituée de terrasses.
À Taramundi, il serait le plus approprié pour une visite, en raison de son accessibilité et de son niveau de mise en valeur, avec des visites guidées et des audioguides.
Ce castro est situé à proximité du centre-ville de Taramundi. Les fouilles archéologiques ont commencé en 2000 sous le parrainage du conseil municipal de Taramundi, du ministère régional de la culture de la Principauté des Asturies et avec la collaboration de l’association de tourisme rural de Taramundi « ANTURTA ».
Depuis le mois de juillet de cette année-là, des travaux sont effectués périodiquement sous la direction des archéologues Alfonso Menéndez, José Antonio Fanjul et Ángel Villa.
Après plusieurs fouilles, il a été conclu que le village de Taramundi a été fondé à l’âge du bronze et qu’il a été occupé à l’âge du fer (Ve siècle av. J.-C.) jusqu’à l’arrivée des Romains (Ier et IIe siècles apr. J.-C.).
La situation du castro est très importante, car il se trouve au centre d’une vallée et constitue un passage intermédiaire entre l’estuaire de l’Eo (un grand port commercial à l’époque romaine), la Terra Chá de Lugo et le sud-ouest des Asturies.
Il y a des fragments de pièces et de murs dans l’établissement. Deux découvertes importantes ont également été faites : un poignard avec un fourreau en bois (période préromaine) et un sauna romain.
Face à l’ampleur des découvertes, la mairie de Taramundi a élaboré un plan stratégique qui a permis de définir une ligne de travail pour poursuivre les fouilles les années suivantes. En 2010, la dixième saison consécutive d’intervention s’est achevée, au terme de laquelle 1 100 m2 de surface fouillée ont été atteints.
De plus, entre juillet 2010 et février 2011, grâce aux fonds européens Leader, gérés par le bureau régional de Vegadeo (CEDER Oscos-Eo).011, grâce à l’aide des fonds européens Leader, gérés par le bureau régional de Vegadeo (CEDER Oscos-Eo), des travaux de restauration et de mise en valeur du site ont été réalisés, avec la restauration des cabanes, l’installation de panneaux explicatifs, la préparation d’un itinéraire avec une passerelle en bois et l’installation d’audioguides, qui permettent des visites autonomes du site archéologique (qui peuvent être loués à l’office de tourisme).
Plus d’informations sur ce château dans la page Forts de colline des Asturies.